Société d'Histoire Nord-Africaine

À la découverte de « Contes kabyles des Babors » : Le nouvel ouvrage de Massinissa N’Aït Bouycef

« Un jour de grand malheur, une ogresse entra dans la maison d’une femme. Elle s’installa au coin du feu. La femme fut prise d’une grande frayeur, car l’ogresse mange les enfants, les femmes, les hommes, tout le monde quand elle a faim ! Comment la femme allait-elle s’y prendre ? »

« Yiǧǧ wwass n ṯwaɣit, ṯict n ṯemẓa ṯeḵcem g exxam n ṯict n tmeṭṭuṯ. Ṯeqqim g ixef n lḵanun. Ṯameṭṭuṯ-enn ṯedhec alammi dayen, axaṭer ṯamẓa ttett arrac, lxalatt, irgazen, leɛḇaḏ meṛṛa mi di laẓ ! Aneḵ di xemm ṯmeṭṭuṯ-enn ?
« 

Massinissa N’Aït Bouycef nous invite à un voyage enchanteur au cœur des traditions orales kabyles avec la parution de son nouveau livre, « Contes kabyles des Babors », chez L’Harmattan. Docteur en linguistique et spécialiste des langues afro-asiatiques, l’auteur livre ici un recueil précieux de contes issus de son enfance, un témoignage vibrant d’un patrimoine immatériel en péril.

« Ces contes décrivent des temps révolus, des univers merveilleux qui marquèrent l’imaginaire de l’auteur dans son enfance. À travers ce recueil, il laisse une trace de ce patrimoine immatériel menacé, véritable trésor hérité de ses ancêtres, et rend hommage à la Kabylie des Babors, à cette terre de montagnes, de sources et de forêts et à ses habitants si valeureux, leur langue et leur histoire. »

Plus qu’un simple recueil de contes, « Contes kabyles des Babors » est une œuvre de mémoire, un pont entre le passé et le présent, entre la tradition et l’avenir. Il rappelle l’importance de la transmission et du partage, à l’heure où tant de cultures minoritaires luttent pour préserver leur identité.

Procurez vous « Contes kabyles des Babors Timuɛay n Ibaburen Bilingue tasaḥlit-français » en cliquant ici !