Société d'Histoire Nord-Africaine

Attaque des batteries algériennes par Lord Exmouth en 1816

Attaque des batteries algériennes par Lord Exmouth en 1816

Nous empruntons à la Revue Maritime et Coloniale un article qui ne sera pas lu sans intérêt par les personnes qui s’occupent de l’histoire d’Alger : 

Avant de se séparer, le congrès de Vienne avait chargé l’Angleterre de faire cesser les pirateries des Algériens, bandits audacieux qui infestaient la Méditerranée. Mais le cabinet de Saint-James, désireux de ménager les intérêts de son commerce, recommanda secrètement à ses agents de n’employer la force qu’à la dernière extrémité. Au mois d’avril 1816, l’amiral lord Exmouth parut devant Alger, à la tête d’une flotte considérable, et se contenta de conclure avec le dey, au nom des royaumes de Naples et de Sardaigne, une paix fort onéreuse pour ces deux puissance ; de la piraterie et de l’esclavage, il ne fut nullement question.

La faiblesse intéressée de l’Angleterre souleva l’indignation de toute la chrétienté. Mis en demeure d’agir efficacement, le cabinet de Londres confia encore à lord Exmouth la mission de déchirer les traités qu’il venait de conclure. Cet amiral quitta Plymouth le 28 juillet 1816, avec une escadre composée de 6 vaisseaux, 4 frégates; 5 corvettes et 4 bombardes, et jeta l’ancre, le 9 août, dans la baie de Gibraltar. Il y rencontra une division néerlandaise de 5 frégates et 1 corvette sous les ordres du vice-amiral Van-de-Capellen. La Hollande était, en effet, au nombre des puissances qui avaient eu à se plaindre du dey Omar, et déjà ses frégates, dans une reconnaissance exécutée au mois de juin 1816, avaient échangé quelques boulets inoffensifs avec les batteries d’Alger. L’amiral Van-de-Capellen demanda et obtint l’autorisation de prendre part aux opérations de la flotte anglaise.

Retenu au mouillage par un coup de vent d’Est, lord Exmouth ne put appareiller que le 14 août pour entrer dans la Méditerranée. Ce retard lui permit d’ailleurs de recevoir des renseignements fort utiles, et de donner à ses capitaines des instructions complètes concernant les postes qu’ils devaient occuper en face des batteries algériennes. Rallié à sa sortie du détroit de Gibraltar par le Prométhée, l’amiral anglais apprit du commandant de cette corvette qu’Omar-pacha, loin de se montrer disposé à la soumission, avait fait emprisonner le consul britannique et les équipages de deux embarcations envoyées pour parlementer. Quatre frégates, 5 corvettes, ainsi qu’une quarantaine de petits navires armés de canons et de mortiers, se trouvaient entassés dans le port d’Alger ; et des Arabes, accourus de divers points de la Régence, travaillaient nuit et jour aux fortifications de la place.

Les vents contraires ne permirent à la flotte alliée d’arriver en vue d’Alger que dans la matinée du 27 août. Les vaisseaux se trouvant alors retenus par le calme, lord Exmouth expédia, sous la protection de la frégate le Severn, un canot parlementaire, qui put communiquer vers 11 heures du matin avec une embarcation barbaresque, sortie du port pour venir à sa rencontre. Le lieutenant anglais Burgess remit à l’officier du dey l’ultimatum de son amiral : abolition de l’esclavage des chrétiens, délivrance de tous les prisonniers de cette religion, restitutions de l’agent exigé précédemment pour le rachat des esclaves napolitains, traité de paix avec le roi des Pays-Bas, mise en liberté immédiate du consul anglais et des équipages des deux embarcations du Prométhée. Deux heures furent accordées pour donner une réponse.

La brise du large s’étant levée pendant ces pourparlers, la flotte alliée entra dans la baie. Elle était composée des navires suivants : 

ESCADRE ANGLAISE

Vaisseaux : Queen-Charlotte, 100 canons, amiral lord Exmouth ; Impregnable, 98 canons, contre-amiral D. Milne ; Superb, 74 canons ; Minden, 74 canons ; Albion, 74 canons ; Leander, 50 canons.

Frégates : Severn, 40 canons ; Glasgow, 40 canons ; Granicus, 36 canons ; Hébrus, 36 canons.

Corvettes : Heron, 18 canons, Mutine, 18 canons, Birtomart, 40 canons, Cordelia, 10 canons, Prométhée, 10 canons.

Bombardes : Belzebuth, Fury, Hécla, Infernal.

ESCADRE HOLLANDAISE

Frégates : Melampus, 40 canons, vice-amiral Van-de-Capellen ; Frederica, 40 canons ; Diana, 40 canons ; Amstel, 40 canons ; Dageraad, 30 canons.

Corvette : Endragdt, 18 canons.

Une corvette de charge, transformée en brûlot, accompagnait la flotte.

Les embarcations des vaisseaux avaient été disposées pour porter chacune un obusier, et un certain nombre de bateaux-plats avaient reçu une installation qui devait leur permettre de lancer des fusées à la congrève. Le capitaine T. Mitchell commandait toute cette flottille.

Les pièces qui armaient les vaisseaux, les frégates et les corvettes étaient des canons de 32, de 18 et 12 livres, et des caronades de 23. Tous ces navires ne devant, d’ailleurs, d’après le plan d’attaque ,présenter qu’un seul bord à l’ennemi, la flotte anglo-hollandaise pouvait à peine opposer 450 canons aux 300 pièces de 32, de 24 et de 18 qui armaient les batteries de mer de la place.

La formidable artillerie des Algériens était répartie de la manière suivante : 

44 pièces au Nord du môle, dans une batterie demi-circulaire à trois étages ; 48 dans la fortification, également à trois étages, qui entourait le phare ; 66 pièces, toujours sur trois rangs, dans une longue batterie dite « de l’Est » ; 60 dans quatre ouvrages du même genre, flanquant le premier ; enfin, battant l’entrée du port, 2 canons de calibre de 68, d’une longueur énorme. Tel était l’armement du môle, comprenant 220 pièces environ.

Au Sud, défendant la face de mer de la ville même, se trouvait d’abord un ouvrage de 15 canons sur trois rangs, appelé « batterie du marché au poisson », puis deux autres batteries de 4 ou 5 canons ; enfin, au-delà de la ville, vers l’Ouest, s’élevait un fort et quelques petits ouvrages portant de 60 à 70 pièces.

De l’autre côté de la jetée, qui conduisait du môle à la ville et sur la face nord de celle-ci, battant aussi la mer, il y avait encore une centaine de bouches à feu ; mais les bas-fond qui s’étendaient de ce côté ne permettaient pas aux grand navires de s’approcher à portée des batteries dont nous parlons.

A deux heures de l’après midi, le lieutenant Burgess, ayant attendu le messager du dey, retourna vers la Severn, et fit le signal convenu pour prévenir lord Exmouth que l’orgueilleux pacha n’avait pas daigné répondre à « l’ultimatum » de l’Angleterre. La flotte combinée, en panne à un mille d’Alger et déjà prête pour le combat, reçut l’ordre de faire servir et de mouiller, suivant le plan donné, en face des batteries de la ville.

Il est 2 heures 35 minutes : le trois-ponts le Queen-Charlotte laisse tomber l’ancre à 50 mètres de l’extrémité sud du môle ; plusieurs centaines de soldats africains, debout sur les parapets, suivent attentivement les manœuvres du vaisseau-amiral, mais sans paraître désireux de s’y opposer. Déjà lord Exmouth conçoit l’espoir d’obtenir satisfaction sans effusion de sang, et envoie porter une amarre à bord d’un brick barbaresque accosté au môle, quand trois coups de canon, tirés, l’un sur un vaisseau, les deux autres sur les navires qui le suivent, lui enlèvent cette dernière illusion. Par un généreux mouvement d’humanité, l’amiral fait signe de la main aux soldats ennemis de descendre des parapets, puis ordonne d’ouvrir le feu. La canonnade devient aussitôt très vive, chaque navire anglais prenant part dès que sa position le lui permet.

Le Leander a laissé tomber l’ancre par la joue de bâbord de la Queen-Charlotte, ses canons de tribord battant à la fois l’ouverture du môle et l’ouvrage du « marché au poisson » ; les frégates la Severn et le Glasgow mouillent en tête du Leander, et dirigent la première le feu de ses pièces de bâbord sur les batteries de la ville. Le Superb s’amarre à 250 mètres de l’arrière du vaisseau-amiral, un peu en dedans du poste qui lui a été assigné ; ses canons de tribord foudroient les ouvrages flanquant la « batterie de l’Est ». Le trois-ponts l’Impregnable, conduit par le contre-amiral Milne, a reçu l’ordre de mouiller à l’arrière du Superb, mais la fumée l’empêche de se bien diriger : il laisse porter vers le Nord et jette l’ancre à 400 mètres des batteries « du phare et de l’Est » sur lesquelles il ouvre le feu de ses canons de tribord. Le capitaine Patterson, du Minden, remarquant le grand espace laissé vide entre l’Impregnable et le Superb, prend poste à une centaine de mètres de ce dernier vaisseau. L’Albion qui le suit s’arrête un instant par la joue du contre-amiral, puis, faisant servir, va jeter l’ancre à une demi-longueur de son matelot d’avant. Le capitaine Patterson, passant alors un grelin de remorque par l’un des abords de sa sainte-barbe, l’envoie à l’Albion et se hale ensuite sur ce câble de manière à toucher son voisin. Tous deux dirigent le feu de leurs canons de tribord sur les ouvrages du môle.

Ainsi, la Queen-Charlotte, le Superb, le Minden, l’Albion et l’Impregnable forment un front de bataille qui, partant de la tête du môle, se dirige vers le N.-E. ; le Leander, la Severn, le Glasgow, s’étendent en ligne courbe du « marché au poisson », vers le S..-O.

L’escadre hollandaise a reçu la mission de combattre les ouvrages ennemis élevés dans cette direction. La Diana doit mouiller la première et faire suite à la ligne anglaise ; mais le vice-amiral Van-de-Capellen, remarquant de l’hésitation dans les manœuvres de cette frégate, laisse porter avec son propre navire, et jette l’ancre, vers 3 heures sous le couronnement du Glasgow, la Diana, et la Dageraad mouillent successivement à l’arrière de leur amiral, et les deux autres frégates néerlandaise plus en dehors. La corvette l’Endragdt reste sous voiles, comme elle en a reçu l’ordre. La division hollandaise forme donc une ligne irrégulière qui, partant du Glasgow, s’étend vers le S.-E.

Le Grancius, l’Hebrus, et les corvettes anglaises doivent remplir les créneaux que les vaisseaux et les frégates auront laissé dans la ligne de bataille. L’Hebrus a choisi son poste entre le vaisseau-amiral et le Superb ; mais le calme produit par la vivacité de la canonnade l’oblige à laisser tomber l’ancre en dehors de la ligne, par la hanche de bâbord de la Queen-Charlotte. Le capitaine Wise, du Cranicus, témoin de cette manœuvre, masque son grand hunier et attend une éclaircie : au bout de 10 minutes, il fait servir, laisser tomber sa misaine, hisse ses perroquets et se dirige droit sur une bouée qu’il aperçoit au plus fort du feu ; déployant une audace et une habileté peu communes, il s’embosse entre la Queen-Charlotte et le Superb, dans un espace excédant à peine la longueur de son propre navire. La Mutine laisse tomber l’ancre par la joue de bâbord de l’Impregnable, et les autres corvettes restent sous voiles.

Les bombardes se sont embossées à 2.000 mètres des ouvrages ennemis contre lesquels elles ouvrent le feu de leurs mortiers, pendant que la flottille du capitaine Mitchell couvre le port d’obus et de fusées.

Le tir des canons de la Queen-Charlotte a, dès les premiers coups, acquis une précision remarquable : en quelques minutes les grosses pièces de l’entrée du port ont été mises hors de service, et le vaisseau-amiral, enfilant toute la ligne des ouvrages ennemis, a démonté l’une après l’autre les bouches à feu couronnant la porte du môle.

Une division de canonnières et de galères algériennes ayant alors manifesté l’intention d’attaquer à l’abordage les navires anglais les plus rapprochés, le Leander dirige le feu de son artillerie contre ces imprudents pirates dont les embarcations sont bientôt mises en pièces. A 4 heures, lord Exmouth signale au Leander de cesser le feu. Cédant aux pressantes sollicitation de quelques officiers, l’amiral charge la chaloupe de son propre vaisseau, commandée par le lieutenant Richard, d’incendier une frégate algérienne amarrée à 150 mètres de la Queen-Charlotte. Une bateau-fuséen s’étant avancé dans le même but, perd une grande partie de son équipage. La chaloupe du lieutenant Richard, plus heureuse, réussit à mettre le feu à la frégate ennemie qui, dérivant toute en flamme, oblige le vaisseau-amiral à modifier son embossage.

En ce moment, un officier de l’Impregnable se présente à lord Exmouth et lui annonce que ce navire, exposé au feu des principales batteries algériennes, compte déjà 150 hommes tués ou blessés : une seule bombe tombée sur le pont à mis 50 matelots hors de combat. Le contre-amiral Milne demande qu’on envoie une frégate pour le soutenir. Le Glasgow appareille immédiatement, mais le calme produit par la canonnade l’oblige à mouiller un peu en dehors de la Severn ; dans cette position, les boulets parties du marché au poisson enfilent son arrière et lui causent de graves dommages. Le Leander, maltraité aussi par les mêmes canons et par ceux qui battent sa joue de tribord, envoie, vers 7 heures une haussière à bord de la Severn, de manière à présenter le travers aux batteries ennemies.

Le lieutenant Fleming, commandant le brûlot amené de Gibraltar, a reçu l’ordre de se diriger vers le port, mais sur les observations de l’amiral Milne, lord Exmouth lui envoie de nouvelles instructions. Fleming conduit alors son navire au poste qui lui est indiqué par un officier de l’Impregnable, sous la batterie demi-circulaire élevée au nord du phare. Vers 9 heures, le brûlot chargé de 143 barils de poudre fait explosion sans produire néanmoins les effets destructifs que l’on en attendait.

Plusieurs navires algériens, frappés par les bombes et les fusées de la flottille anglaise, sont devenus la proie des flammes ; la violence de l’incendie assure la destruction des autres, ainsi que celle de l’arsenal et des magasins : le feu s’est même déclaré sur plusieurs points de la ville. D’un autre côté, les batterie du môle ont été peu près réduite au silence ; enfin, raison péremptoire, les munitions de l’escadre touchent à leur fin, et les vaisseaux, obligés de ménager leur feu, se contente de répondre aux quelques coup que les Algériens tirent de temps à autre. Lord Exmouth envoie donc prévenir l’amiral Milne que son désir est de voir la flotte se retirer le plus promptement possible hors de portée des batteries ennemies.

Vers 10 heures, la Queen-Charlotte coupe ses câbles, et tout l’équipage de ce bâtiment est employé à le traîner au large du môle. Les autres navires imitent sa manœuvre : mais un fort bâti au-dessus de la ville et trop élevé pour avoir quelque chose à craindre de l’artillerie des Anglais, dirige contre les vaisseaux de lord Exmouth un feu d’enfilade qui leur cause de nouvelles pertes. L’amiral a compté sur la brise de terre pour gagner le large : elle se lève en effet, mais l’Impregnable, le Superb et le Leander ont leurs gréements tellement hanchés qu’ils peuvent à peine en profiter. Enfin, vers deux heures du matin, la flotte alliée, éclairée dans sa retraite par l’incendie de la flottille de l’arsenal ennemis, bientôt aussi par les lueurs d’un violent orage déchaîné sur la baie, se trouve mouillée hors de portée des boulets algériens.

Le 28, au point du jour, le lieutenant Burgess se dirigea de nouveau vers la ville sous pavillon parlementaire pour remettre un ultimatum analogue au premier. Un officier algérien vint encore à sa rencontre et lui affirma qu’une embarcation, expédiée la veille avec la réponse du dey, n’avait trouvé personne pour la recevoir. Pendant cette conversation, les bombardes anglaises reprenaient leurs postes de combat, et le capitaine du port vint bientôt annoncer que les conditions dictées par l’amiral étaient acceptées. Le consul anglais reçut du dey des excuses publiques pour son emprisonnement et 1.200 esclaves chrétiens furent mis en liberté.

Le 3 septembre, lord Exmouth, laissant devant Alger la corvette le Prométhée, mit sous voiles avec sa flotte, dont les principales avaries avaient été réparées à la hâte.

L’escadre hollandaise avaient eu 13 tués et 32 blessés, l’escadre anglaise 128 tués et 690 blessés. L’Impregnable comptait à lui seul 210 hommes hors de combat. C’était de beaucoup le vaisseau le plus maltraité : il avait reçu 233 boulets dans sa membrure ; ses mâts étaient aussi considérablement endommagés, de même que ceux du Leander, du Superb, du Granicus, du Glasgow et de la Severn.

Comme on le voit, la partie de la flotte alliée qui avait attaqué par des feux directs les batteries algériennes avait beaucoup souffert. Ses canons lui avaient-ils procuré du moins une victoire décisive, indiscutable ? Certes non, car les vaisseaux du lord Exmouth, poursuivis dans leurs retraite par les boulets des forts supérieurs de la ville, avec leurs mâts chancelants et leurs munitions épuisées, ne pouvaient songer à renouveler l’attaque. L’ennemi, de son côté, avait perdu deux ou trois mille hommes, ses batteries de mer étaient en partie ruinées, ses navires incendiés ; mais il pouvait encore se défendre. Le dey céda cependant : c’est qu’auprès de cette belle flotte de vaisseaux et de frégates réduits à l’impuissance, il voyait une force d’apparence plus modeste, mais intacte et prête à recommencer la lutte. Les hommes qui avaient incendié ses navires et ses magasins pouvaient maintenant pleuvoir sur sa capitale et en faire un monceau de ruines.

Les 11 vaisseaux ou frégates de lord Exmouth avaient, paraît-il, lancé 33.000 boulets contre les fortifications barbaresques. Ainsi un millier de bombes de 32 et de 25 centimètres produisirent plus d’effet sur les résolutions du pacha que cette énorme masse de fer. Il est naturel d’en conclure que les amiraux alliés auraient obtenu le même résultat politique par un bombardement de quelques jours qui ne leur eut peut-être pas coûté une seule goutte de sang. Remarquons en outre que les Algériens laissèrent, avec un flegme tout musulman, le trois-ponts la Queen-Charlotte prendre à 50 mètres de leurs batteries : s’ils avaient au contraire ouvert le feu de leurs canons sur la flotte anglaise, aussitôt cette dernière à portée, la douteuse victoire de lord Exmouth fût peut-être devenue un désastre.

Ces réserves faites, rendons justice au courage et à l’habileté que déployèrent les alliés. Lord Exmouth put écrire dans son rapport, sans être taxé d’exagération, que jamais le pavillon anglais n’avait été porté avec plus d’honneur et de zèle. On se souvenait encore dans la marine britannique des leçons de Collingwood et de Nelson.

CHABAUD-ARNAULT,

Lieutenant de vaisseau.

Bibliographie

CHABAUD-ARNAULT, Arnault. « Attaque des batteries algériennes par Lord Exmouth en 1816. » Revue Africaine, n° 19, 1875, p. 194-202.

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