Chronologie Nord-Africaine
Préhistoire
Jusqu’à 3200 av. J.C.
Paléolithique
Jusqu’à 8000 av. J.C.
« La plupart des outils découverts permettent la découpe de la chair et l'extraction de la moelle des os. »
Texte & image : © Mohamed Sahnouni
Découverte d’outils lithiques au site de Ain El Hanech à Sétif en Algérie en 1947. Outils de type oldowayen (industrie lithique du paléolithique archaïque).
© Mohamed Sahnouni
"Le CENIEH en collaboration avec le CNRPAH dirige un travail publié dans la revue Quaternary Science Reviews qui présente le plus ancien complexe lithique acheuléen d'Afrique du Nord, de la vallée de l'Oued Boucherit en Algérie, daté de 1,7 million d'années."
Liens intéressants :
Découverte du plus vieux ossements humain d’Algérie (trois mandibules humaines), plus anciens représentants de l’espèce humaine dite « Homme de Tighennif » (Homo mauritanicus), appelé aussi Atlanthrope ou Homme de l’Atlas, également considéré comme Homo erectus ; plus anciens fossiles humains d’Algérie (et parmi les plus anciens d’Afrique du nord).
En 2017, grâce à la découverte de nouveaux fossiles, l'équipe des paléoanthropologues Jean-Jacques Hublin et Abdelouahed Ben-Ncer, ont publié une nouvelle datation d'environ 300.000 ans avant le présent, qui repousse de plus de 100.000 ans l'ancienneté précédemment attribuée à l'espèce Homo sapiens. Pour Jean-Jacques Hublin, les fossiles de Djebel Irhoud montrent plutôt qu'il existe un stade "Homo sapiens archaïque", ces ossements présentent de nombreuses caractéristiques de notre espèce. 50.000 ans après, l’Atlanthrope disparait d’Afrique du Nord, elle n’est alors peuplée qu’exclusivement d’homo sapiens.
Des parures vieilles d’« entre 142 000 et 150 000 ans », considérées comme « les plus anciennes au monde », ont été découvertes au Maroc, non loin de la station balnéaire d’Essaouira, ont annoncé le 18 Novembre 2021 des responsables marocains et paléontologues.
📸 © A. BOUZUGGAR, INSAP, MAROC
L'Atérien est une industrie lithique préhistorique couvrant l'Afrique du Nord et le Sahara, et appartenant au Paléolithique moyen d'Afrique. Il doit son nom au site de Bir el-Ater, situé au sud de Tebessa, en Algérie, où il a été décrit par Maurice Reygasse en 1922.
Sources & Liens intéressants :
William L. Langer, An Encyclopedia of World History : ancient, medieval, and modern : chronologically arranged, Boston, MA, Houghton Mifflin Company, 1972, 5e éd. (ISBN 978-0-395-13592-1), p. 9.
Les chercheurs, Curtis Marean et Emily Hallett, ont fait état d'un assemblage d'os travaillés, qui ont été retrouvés près de la côte atlantique du Maroc. Ils fournissent des preuves solides sur la fabrication de vêtements il y a 120 000 ans. L’étude détaille plus de 60 outils en os et un outil fabriqué à partir de dents de cétacés, qui comprend :
des baleines, des dauphins et des marsouins.
© Jacopo Niccolò Cerasoni
Durant cette période, les régions actuellement sèches ou arides du nord de l'Afrique sont bien arrosées, avec des lacs, des marécages et des systèmes fluviaux aujourd'hui disparus. Ce qui est de nos jours le désert du Sahara abrite une faune typique des prairies et des environnements boisés, des herbivores telles que des girafes, des autruches, des prédateurs comme les lions, des crocodiles, ainsi que des hippopotames...
Apparition des population ibéromorusiennes (homo sapiens), considérer comme étant en partie les ancêtres génétiques des Berbères.
© Encyclopédie Berbère
Découvertes de statuettes en terre cuite, plus ancienne manifestation religieuse d'Afrique du Nord.
Image : (A et B) : Statuette en argile modelée. Hauteur : 7 cm ; Diamètre : 2 cm.
© François Soleilhavoup « Une statuette en terre modelée au sud du Sahara algérien » - 1993
Type humain associé à l'ibéromaurusien découvert pour la première fois sur les sites de Mechta-El-Arbi et Afalou-Bu-Rhummel. De type cromagnoïde, ils sont identifiables par leur disharmonie crânio-faciale (face basse et large, voûte crânienne haute), leur stature élevée (1.74 m chez les hommes et 1.63 m chez les femmes) et leurs os robustes. Les épaules sont larges, les bras et les jambes très allongés. L'arcade sourcilière est saillante, le menton accusé et la mâchoire développée et puissante.
Néolithique
De 7500 av. J.C. à 3200 av. J.C.
Période de climat humide et pluvieux sur le nord de l'Afrique et la péninsule arabique, s'étendant d'environ 8000 à 4000 av. J.-C.. Elle est en lien avec une mousson africaine plus forte qu'aujourd'hui, causée par une inclinaison axiale plus élevée et le périhélie de la Terre, coïncidant avec la fin juillet et donc la saison des moussons. C'est la plus récente des plusieurs phases de « Sahara vert », durant lesquelles la savane arborée saharienne formait un biome beaucoup plus riche qu'aujourd’hui. Il abritait une population humaine plus importante que le désert actuel. Elle se termine avec l'événement climatique de 5900 AP.
Le Capsien est une culture archéologique du Maghreb qui apparaît dans le Sud-Ouest tunisien et qui s'étend ensuite jusqu'à l'Ouest de l'Algérie, du milieu du VIIIe millénaire av. J.-C. à la fin du Ve millénaire av. J.-C. La culture caspienne est à l’origine de la culture berbère moderne. La poterie, les habits et les symboles berbères, émergent à cette période. On voit en réalité apparaître les premières formes culturelles des civilisations proto-berbères. On suppose également que les Caspiens seraient également à l’origine de la langue berbère. On ne pourrait pas parler de Néolithique en Afrique du Nord sans les Caspiens. Prédateurs, ils chassent beaucoup l’antilope dans leurs débuts. Ils se néolithisent vers 5500 av. J.-C.. Ils développent l’élevage, la céramique, l’agriculture, apparaissant à cette époque et de manière locale. Le Néolithique en Afrique du Nord verra l’émergence de trois cultures qui cohabiteront : le Caspien, Méditerranéen et saharo-soudanais.
Lire l'article de Aziz Ballouche :
L’événement climatique de 5900 AP est l’un des plus intenses épisodes d’aridité de l’Holocène. Il se produit vers 5900 AP (3900 av. J.-C.), mettant fin au subpluvial néolithique. Il est associé au dernier cycle de l’effet de pompe du Sahara, il est la cause du récent assèchement du Sahara ainsi que de cinq siècles de climat froid aux latitudes septentrionales.
Cette découverte archéologique inattendue est intervenue au cours de l’hiver 1958 dans la grotte d’Uan Muhuggiag. Alors qu’il fouillait le sol sablonneux de ce site abritant des oeuvres rupestres et connu pour avoir été occupé par d’anciens éleveurs de bétail, l’archéologue Fabrizio Mori a découvert un ballot fait de peau de chèvre ou d’antilope.
Celui-ci s’est avéré envelopper la dépouille momifiée d’un très jeune individu portant un collier constitué de fragments de coquille d’oeuf d’autruche. L’examen approfondi du corps, placé en position foetale, a révélé que ses organes avaient été retirés post-mortem via des incisions au niveau de l’abdomen et du thorax, et les cavités remplies d’un mélange d’herbes afin d’assurer sa conservation, en faisant techniquement le plus ancien exemple de momification connu en Afrique. La datation au radiocarbone a par la suite permis d’établir que la dépouille de l’enfant, âgé d’environ trois ans au moment de sa mort, avait subi un tel traitement il y a entre 5 400 et 5 600 ans.
"Les fouilles à Oued Beht ont révélé l'un des plus grands complexes agricoles de l'Afrique préhistorique. Il date d'environ 3400 à 2900 avant J.-C. Ce site, exceptionnel en dehors de la vallée du Nil, témoigne d'une organisation sociale avancée. En effet, on trouve des restes d'animaux domestiqués, comme les chèvres, les moutons et les bovins. On trouve également des outils de broyage pour les céréales et une grande variété de poteries décorées.
Ces objets, associés à des fosses de stockage de nourriture similaires à celles retrouvées en Espagne, indiquent des échanges transméditerranéens. Ces fosses servaient probablement à conserver les récoltes à long terme. Une pratique clé pour le développement d'une société agricole durable. Elles confirment ainsi le rôle d'Oued Beht dans les réseaux commerciaux de l’époque, notamment à travers le détroit de Gibraltar.
La taille de la ville est comparable à celle de Troie à son apogée durant l'âge du bronze. Cela souligne l'importance d'Oued Beht dans la diffusion des technologies agricoles et des innovations culturelles entre l'Afrique du Nord et l'Europe. Cette société complexe, bien que méconnue jusqu'à récemment, prouve l’existence d'une dynamique de développement local. Mais elle se trouve injustement négligée par les archéologues. « Nos découvertes prouvent que ce vide dans nos connaissances était dû à un manque d’investigation, et non à l’absence d’activités préhistoriques majeures », précise le Professeur Broodbank."
Plus ancienne mention écrite retrouvée, faisant référence aux Libyens, elle marque en Égypte, la transition entre la préhistoire et l’histoire.
La scène de cette palette est généralement interprétée comme le paiement d'un grand tribu par les peuples de Libye, réputés pour leur huile d'olive de haute qualité.
a face A, montre trois registres superposés, mettant en scène des animaux domestiques. En dessous, un quatrième registre nous montre des oliviers et le hiéroglyphe du « bâton de jet » sur une forme ovale qui signifie un « lieu » ou une « région étrangère ».
C’est par conséquent un toponyme de la Libye (THnw, Tjehenw).
La face B, "affiche une succession de sept cités fortifiées figurées sous la forme archaïque du hiéroglyphe O36b, ovoïdes ou quadrangulaires avec des angles plus moins arrondis. Celles-ci sont alignées sur deux niveaux, quatre sur le niveau supérieur et trois sur l’inférieur. Dans le sens de la lecture, c’est-à-dire du haut vers le bas et de la droite vers la gauche, leur taille va en diminuant, un détail qui semble avoir son importance puisqu’à l’intérieur des enceintes, hormis la troisième 5, se distinguent des petits carrés ou rectangles dont le nombre va décroissant dans le même ordre de lecture."
Franck Monnier 2013
Protohistoire et Antiquité
De 3200 av. J.C. à 647
Âge du bronze
De 3200 av. J.C. à 1200 av. J.C.
Hache en cuivre découverte dans la grotte du Kef el Baroud. Cette grotte a livré trois objets de métal qui présentent un grand intérêt ; il s’agit d’une hache plate en cuivre et de deux grandes alènes.
© pius99/iStock
Image :
Les dieux égyptiens Seth et Sopdu présentent des captifs au pharaon Sahourê dont un chef libyen avec baudrier à Abusir.
Cet événement climatique est l’un des plus sévères épisodes de sécheresse de l’Holocène. Commençant vers - 2200 av J.-C., il se prolonge probablement pendant tout le XXIIe siècle av. J.-C. Il est supposé avoir causé l'effondrement de l'Ancien Empire égyptien. Il a accentué l’assèchement du Sahara causé par l’événement de 5900 AP, produit 1700 ans plutôt. C’est une période très aride pour l’Afrique du nord. Il est également la cause du déplacement de nombreuses population Africaines et Ibériques. C’est aussi à cette période que les grottes de Gueldaman ont été abandonnées.
Cette datation est proposée par la SHNA, elle n’a pas été validé par les archéologues. Il manque beaucoup d’éléments sur l’âge du bronze au Maghreb.
Lire :
"Sarde, fils d’Hercule, parti de la Libye vers la Sardaigne, (...) donna à l’île son nom (et appela l’île à partir de son nom)"
(Sallust, Historiae, II, fragment n°4)
"On assure que les Libyens furent les premiers qui y vinrent avec leurs vaisseaux ; ils avaient pour chef Sardus, fils de Macéris, surnommé Hercule par les Égyptiens et les Libyens ; le voyage le plus célèbre qu'ait fait cе Macéris lui-même, a été celui de Delphes. Sardus ayant le commandement des Libyens qui s'étaient établis à Ichnusa, cette île changea de nom et prit de lui celui de Sardaigne. Les Libyens ne chassèrent cependant pas les autochtones du pays, et ceux-ci les admirent à leur arrivée, plutôt par contrainte que de bonne volonté, à partager leur pays. Comme ni les Libyens ni les gens du pays ne savaient bâtir, ils vivaient épars, et, lorsqu'ils en rencontraient, dans des cabanes ou dans des cavernes."
(Pausanis, livre X, Chapitre XVII)
Image : Pièce à l'effigie de Sardus Pater Babai sur une monnaie romaine (59 av. J.-C.), frappée sous ordre du prêteur Atius Balbus.
Article 1
Article 2
Différents groupes de peuples, sont venus par la mer attaquer par deux fois au moins, mais sans succès, la région du delta du Nil, sous les règnes de Mérenptah et de Ramsès III, à la fin du XIIIe siècle et au début du XIIe siècle avant notre ère.
Plus ancien texte berbère.
Stèle funéraire du pharaon Mérenptah datant du XIIIe siècle av. J.-C.. Il y fait inscrire au verso, à l'an 5 de son règne (soit vers -1210), un hymne à sa personne et la commémoration de sa campagne militaire victorieuse en Libye, suite à une coalition des Libyens avec les Peuples de la mer. Cet évènement est également rapporté sur un des murs du temple de Karnak où il est inscrit que les Mashaouash abandonnèrent aux armées du pharaon, 9.111 glaives en bronze. Détail itéressant qui témoigne de la connaissance, et certainement du travail du métal chez les Libyens orientaux.
Âge du fer
De 1200 av. J.C. à 490 av. J.C.
Date proposée par les membres de la SHNA.
Dessin d'un bloc portant le nom d'Osorkon l'ancien (coll. du Rijksmuseum van Oudheden de Leyde).
Osorkon I est le deuxième Pharaon de la dynastie. Manéthon l’appelle Osorthôn ou Osortchon et lui compte 15 ans de règne (Africanus, Eusebius). Cette durée de règne est controversée. Selon la majorité des spécialistes il est plus probable qu’il régna environ 35 ans. Les preuves seraient une année 33 retrouvée sur des bandages de momie de Iouwelot ; l’âge avancé de son fils Sheshonq II (50 ans) lorsqu’il décéda pendant la corégence ; la célébration de deux fêtes Sed (ou Heb-Sed), jubilé célébré traditionnellement à partir de la 30e année de règne d’un Pharaon, puis tous les 3 ans.
Osorkon I fut le fils de Sheshonq I et de la Reine Karoma I. Il maintint l’ordre instauré par son père en composant avec le clergé d’Amon à Thèbes, auquel il fit beaucoup de donations. Malgré cela ce dernier eut quand même du mal à reconnaître cette dynastie d’étrangers. Osorkon I créa se une résidence près de El-Lahoun dans la Fayoum et il orna d’or les temples d’Héliopolis. Son règne fut une période de prospérité et de stabilisation économique.
Sheshonq II est le 3e Pharaon de la dynastie. Manéthon, selon la traduction de Julius Africanus, compte 25 ans de règne pour Sheshonq II et les trois Pharaons suivants.
Takélot I est le 4e Pharaon de la dynastie. Manéthon, l’appelle Takelothis et selon la traduction de Julius Africanus, compte 25 ans de règne pour Sheshonq II, avant lui et les deux Pharaons suivants. Il fut le fils d’Osorkon I et de la Reine Tashedkhonsou. C’est un Roi très obscur, dont on ne sait pas grand chose.
Osorkon II est le 5e Pharaon de la dynastie. Il est aujourd’hui supposé par quelques spécialistes avoir eut un règne de plus de 30 ans, plutôt que de 25/26 ans comme généralement admis. Le début de son règne fut marqué par le redressement du pouvoir royal en Haute-Égypte, que son père avait complètement perdu.
Add Description Here
Add Description Here
Add Description Here
Add Description Here
Add Description Here
Victoire de Piânkhy sur les dynasties libyennes pharaonique, voir la Stèle des victoires de Piânkhy, Dans son cintre, se trouvent les rois libyens d’Égypte : Osorkon IV, Ioupout II & Peftjaouaouybastet, représentés de manière soumise au vainqueur kouchite Piânkhy et Nimlot III, lui aussi libyen, accompagné d’une épouse kouchite et un cheval, procédant à une ambassade en remerciant Piânkhy.
Carthage est fondée par la reine Didon de Tyr en 814 av. J.-C. D'après la légende, ce serait la reine Didon qui fonda la cité. La reine aurait demandé au souverain voisin Hiarbas, un roi libyen, l'autorisation de fonder un royaume sur ses terres. Celui-ci lui offrit alors un terrain aussi grand qu'une peau de vache. La reine plus maligne fait couper une peau de vache en lanières très fines et trace les contours de Carthage. En référence à cette fondatrice mythique, les Carthaginois sont parfois surnommés les « enfants de Didon » dans la littérature.
Oeuvre : "Didon construisant Carthage" ou "l'Ascension de l'Empire carthaginois"
William Turner, 1815
"C’est aussi des Libyens que les Grecs ont appris à atteler quatre chevaux à leurs chars."
Cyrène aurait été fondée en 631 avant J. -C. par des colons dorien orignaires de Théra (Santorin), conduits par Battos.
Le pharaon Apriès est appelé à l'aide par le roi libyen Adicran pour combattre les colons grecs de Cyrène. Apriès met à l'écart ses mercenaires grecs et envoie un corps expéditionnaire exclusivement composé de soldats Égyptiens. Ceux-ci sont massacrés par les Grecs de Cyrène. L'événement provoque une réaction nationaliste et un coup d'État militaire à la suite duquel il finit ses jours en captivité à Saïs, avant que son vainqueur Ahmôsis II l'abandonne aux Égyptiens qui l'étranglèrent.
(Hérodote, Livre I, CLXIX).
Dans un sépulture (Bazina) du Djebel Dir au Nord de Tébessa apparait en Afrique du Nord, un nouveau style de poterie d’origine grec et punique, toujours pratiqué de nos jours dans les Aurès et en Tunisie. Il s’agit du style le plus ancien de la céramique paléoberbère.
Après avoir exécuté Psammétique III, le dernier pharaon de l'Égypte indépendante, le roi perse Cambyse II voulut alors poursuivre son expansion territoriale vers la Libye et la Cyrénaïque à l’Ouest et la Nubie au Sud. La Libye et Cyrène se soumirent sans combattre, mais les troupes Phéniciennes de l’armée Perse refusèrent de s’attaquer à Carthage, une ville d’origine Phénicienne, et l’expansion de l’Empire Achéménide s’arrêta là. Dans le Sud de l’Égypte Cambyse II échoua contre l’oasis de Siwa.
« La délégation Libyenne de Persépolis »
Les Libyens ont également été représentés auprès de 23 autres peuples, sur les escaliers de l'Apadana à Persépolis. Ils apportaient un tribut ou des cadeaux au souverain.
Trois Libyens sont représentés, ils portent la longue cape/robe traditionnelle libyenne.
Ils tiennent deux lances chacun et apportent avec eux : un Addax, et le célèbre char libyen tiré par deux chevaux.
« Jamais aucun prince n’eut fait plus de mal aux Perses qu'Inaros et Amyrtée »
Hérodote - Livre III - Thalie
Inaros était un roi libyen de la tribu des Bakales en Cyrénaïque, il lança une grande révolte d'une durée de six ans à travers toute l'Égypte et la Libye avec l'aide des Athéniens contre l'occupant perse achéménide. Le peuple égyptien fit de lui son pharaon. Lors d'une bataille près de Paprémis, Inaros écrasa 100.000 perses et tua le prince Achéménès, fils de Darius Ier.
Quelques années plustard, Inaros trouva refuge sur l'île de Prosopitis qui subira un siège de huits mois. Inaros se rendit aux Perses en négociant sa vie sauve ainsi que celle de ses compagnons, Artaxerxès Ier accepta, mais cinq ans plus tard, sa mère, Amestris, les fit crucifié pour venger la mort de son fils Achéménès.
La victoire des perses sur l'île de Prosopitis mit fin à la rébellion, le royaume de Libye d'Inaros fit remis à son fils Thannyras par les perses.
Dans sa jeunesse, en 469 avant J.-C., il suit sa famille, adversaire du tyran Lygdamis, en exil à Samos. L'époque de son exil est celle de ses principaux voyages, dont il a rendu compte dans ses Histoires : un séjour en Égypte avec un déplacement à Cyrène.
Les Histoires ont probablement été rédigées vers 445 av. J.-C. .
Lire la compilation SHNA : "Hérodote, la Libye et les Libyens"
Alexandre le Grand se rend à Siwa afin de faire légitimer son pouvoir et son règne en Égypte par l'oracle d'Amon.
Le Medracen est un mausolée numide situé en Algérie orientale dans la wilaya de Batna.
Il est le plus ancien mausolée royal antique conservé d'Afrique du Nord.
Roi des Libyens mentionné par le seul Diodore de Sicile (XX, 17 et 18) dans son récit de l’expédition d’Agathocle en Afrique.
Dans la cité numide de Tiddis près de Constantine, apparait en Afrique du Nord, un nouveau style de poterie dit “Berbère” ou “Kabyle” courant aujourd’hui en Algérie et au Maroc, il tire ses origines de l'Italie et de l'Anatolie.
A cause du non- règlement des salaires des mercenaires, s'y adjoignent par la suite d'autres revendications plus politiques liées à la question du joug carthaginois sur les populations de la région de Carthage.
Image : Shekel frappé par les Libyens pendant la guerre, représentant Héraclès et un lion, avec la légende ΛIBYΩN (« les Libyens »). Au-dessus du lion, la lettre phénicienne M pourrait représenter Mathos , un chef de la rébellion.
En - 179 av. J.C. le roi Massinissa a donné aux Déliens, frappés par la famine, environ 1450 hl de grain, soit, en poids, un peu plus de 1000 quintaux.
Antiquité classique
De 490 av. J.C. à 27 av. J.C.
Période romaine
De 27 av. J.C. à 429
Période vandale
De 429 à 534
L’évêque Fulgence de Ruspe nous livre une précieuse information : le script libyque, selon lui, comprend 23 caractères.
Période byzantine
De 534 à 647
Moyen-âge
De 647 à 1514
Période omeyyade
De 647 à 750
Période berbéro-islamique
De 750 à …
Période post Almohades
De … à 1514
Epoque moderne
De 1514 à 1830
Epoque contemporaine
De 1830